Le véhicule électrique est-il vraiment moins dommageable pour le climat que son homologue thermique ?
Un des avantages des véhicules électriques (VE) est de ne générer aucune émission à l’échappement, évitant ainsi les effets locaux de la pollution. Mais qu’en est-il de l’empreinte carbone, qui est une pollution globale, pour laquelle il convient de tenir compte des émissions de GES en logique de cycle de vie. Selon ce critère, en France, un véhicule électrique neuf est-il réellement moins polluant qu’un véhicule thermique neuf. Éléments de réponse avec Clément Ramos (ECL 2009) et Aurélien Schuller du cabinet de conseil Carbone 4, spécialisé sur la transition énergétique et l’adaptation au changement climatique.
Dans un premier temps, considérons les émissions liées à l’utilisation des véhicules : pour le véhicule électrique, il s’agit des émissions pour la production et le transport de l’électricité, et pour le véhicule thermique de la combustion du carburant (en incluant aussi l’amont de la filière pétrolière). En France, l’électricité étant très peu carbonée, c’est un avantage très net pour les véhicules électriques sur cette phase de roulage seul.
En effet, alors que les véhicules thermiques (VT)...
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Il dirige également l'antenne lyonnaise du cabinet depuis 2020.
Avant Carbone 4, Clément a travaillé près de 4 ans pour Accenture où il a réalisé des missions de stratégie pour la grande distribution et des analyses de performance opérationnelle et commerciale dans le secteur de l’énergie. Voir les 2 Voir les autres publications de l’auteur(trice)
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